Pole position

Article : Pole position
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15 mars 2014

Pole position

J’ai eu un instant de doute et de vertige, comme si le temps s’écoulait plus vite et que j’avais pris 5 ans en une année.

C’est à cause du Figaro (et des autres) qui m’a annoncé cette semaine les 25 ans du web moins d’un an après m’avoir invité à en célébrer … les 20 ans ! J’ai cru un instant que les prophéties d’un monde en constante accélération s’étaient réalisées et je suis allé me regarder dans la glace pour voir si j’avais vraiment vieilli autant en si peu de temps.

Une fois rassuré je me suis rassis (de rasseoir pas de rassir) devant cet écran pour finir ce billet, en me demandant ce que j’allais pouvoir dire de nouveau sur ce nouvel anniversaire qui arrivait si vite.

Je vous épargne les détails de l’historique de l’Internet, du World Wide Web (le fameux www) et des batailles de navigateurs que vous trouverez résumés sur la page wikipedia ad hoc qui vous permettra de noter également les prochains anniversaires sur votre agenda. Comme je vous épargne mes commentaires sur la croisade pour les libertés sur Internet menée par … Marc Zuckerberg, qui ne p’apparaît pas comme le mieux placé pour parler de respect de la vie privée.

Que dire alors ? De quoi parler pour marquer cet anniversaire ?

Cette interrogation n’est que stylistique car, le jour même où Le Figaro (et d’autres) m’invitait à célébrer l’anniversaire du web, j’ai trouvé (sur le web) les étranges images qui illustrent cet article. Elles nous viennent de Hanovre, en Allemagne, où se déroulait jusqu’à hier le CeBit, salon des nouvelles technologies, de leur avenir. Et un peu du nôtre aussi.

Robot01_opt

Un peu… Car si le salon avait pour thème cette année la sécurité informatique, les visiteurs y étaient accueillis par de mignon(ne)s robot(e)s (Tessy et Tess) faisant une démonstration de … pole dance !

Et voilà comment d’anniversaire en anniversaire, on en revient toujours plus ou moins au sexe, compagnon d’Internet depuis les premiers jours. Plutôt moins que plus en l’occurence. Car même si la société Tobit Software affuble ces robots d’escarpins et de prothèse mammaires aussi crédibles que celles des stars hollywoodiennes ou d’ailleurs, elle ne parvient pas à rendre cette danse moins ridicule et moins éloignée de tout érotisme qu’elle ne l’est dans la réalité.

Peut être que la prochaine étape dans 20 ou 25 ans, qui verra le remplacement par des robots de l’internaute lui même (c’est à dire de nous…), parviendra à idéaliser l’avenir des nouvelles technologies, quand des robots s’exciteront devant leur écran ou s’exhiberont d’autres robots. A la vitesse où va le monde, je ne serai pas là pour assister à ce sinistre spectacle !

REUTERS PICTURE HIGHLIGHT

Sean Gallup, John MacDougall

Après Águas de Março de la semaine dernière, une autre chanson qui parle de Mars, mais pas forcément de saison.

C’est en pensant à cette chanson de David Bowie et en cherchant les reprises qui en avaient été faites, que j’ai appris l’étrange histoire de Life on Mars ? et de sa “filiation” avec Comme d’habitude…

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Bref. Les neuf versions d’aujourd’hui sont interprétées par :

  1. David Bowie, bien sûr
  2. Barbra Streisand
  3. Anggun
  4. Cæcilie Norby
  5. The Ukulele Orchestra of Great-Britain
  6. Yann Tiersen et Neil Hannon
  7. Arcana Has Soul
  8. Joe Jackson, qui avouait qu’il aurait aimé l’écrire…
  9. Seu Jorge, dans une adaptation en portugais
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