Pour un peu de douceur

Article : Pour un peu de douceur
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23 avril 2014

Pour un peu de douceur

Témoigner des cultures qui disparaissent sans contribuer à leur disparition… Tel est le paradoxe auquel se trouvent parfois confrontés ethnologues et reporters. Et abcdetc qui souhaite ne pas être complice.

Ainsi, le photographe Andrew Newey, qui a photographié des coutumes et des traditions disparues de Papouasie en Mongolie en passant par l’Éthiopie, a-t-il longuement cherché une tribu épargnée par le tourisme de masse, qui draine deux fois par an des “randonneurs” à 1000 $ la balade avides d’assister à la récolte de miel la plus périlleuse du monde.

Ces photos viennent donc de la région de Kaski au Népal, d’un petit village avec vue sur les montagnes, dont Andrew Newey garde le nom secret pour éviter une “catastrophe”.

Pour beaucoup moins que 1000 $, je partage avec vous ces images fascinantes d’apiculteurs lancés à l’assaut du miel des Apis laboriosa, les abeilles les plus grosses du monde – elles peuvent mesurer jusqu’à 3 centimètres – et aussi sans doute les plus hautes, puisqu’elles ont construit leurs ruches sur les hauts contreforts de l’Himalaya.

Andrew-Newey-chasseurs-miel-Nepal-12

J’avais envie aujourd’hui d’un peu de douceur. Âprement récoltée.

(photos : Andrew Newey)

Un peu de douceur, même si…

En pensée pour le double anniversaire que je marque aujourd’hui (pour les 85 ans de mon père qui ne lit jamais ces pages et les … d’une fidèle lectrice dont je tairai l’âge par galanterie).

Natalie Merchant fait partie de ces voix que j’écoute avec un frémissement mêlé de ce qu’elle évoque autant de ce qu’elle provoque. Et ce Giving up everything, extrait de son nouvel album à paraître le 6 mai prochain, ne déroge pas à cette règle. Surtout avec les images de Dan Winters.

[youtube Mx5Iq0LTYw0 600 338]

Et comme ces mots me parlent :

Renoncer à tout,
ma maudite quête de sens.

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