31 mai 2014
Un trou de mémoire
Dimanche dernier, je n’ai pas parlé de la Fête des Mères. Normal. Je n’écris plus le dimanche. Et j’ai perdu ma mère. Enfin, disons qu’elle s’est perdue elle-même dans les méandres d’une mémoire qui s’effrite et retourne se réfugier vers le passé, atteinte de démence qu’on appelle plus politiquement correctement maladie d’Alzheimer, ce qui ne change rien à l’affaire. Comme les débiles ou les mongoliens dont s’occupait ma mère et qu’on doit aujourd’hui appeler malades mentaux ou trisomiques, ce qui ne change rien non plus. Ou comme l’infographie que les geeks d’aujourd’hui appellent datajournalisme. Mais ça, c’est une pique personnelle.
Comme ma mère, dont le souvenir me pique parfois les yeux.
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